LYON EN 2100

 

Invité par le Musée des Confluences de Lyon pour exposer mes travaux à la Sucrière, je me suis vu confier, dans le même temps, une mission : réfléchir au devenir de cette ville et plus particulièrement au quartier de la Part-Dieu. Pour commencer, j’imagine réserver le niveau sol à la circulation et aux fonctions liées à la consommation. Celle-ci, locale, reprend possession d’un ancien centre commercial pour en faire un marché vivant de denrées de la région ainsi qu’un centre d’échange, de services, de recyclage, de réparation, de formation à la remise en marche des machines tout en abritant aussi des ateliers. L’étage de la dalle accueille l’offre de loisirs et de vie culturelle et associative gratuite sans être directement utilitaire. C’est l’espace d’un centre urbain voué à la rencontre, à l’agrément et à la dimension ludique de l’existence. Il est réaménagé afin de communiquer avec le niveau sol par des rampes d’accès formant un paysage en courbes et vallonnements. L’espace, tout en méandres, est voué à la flânerie, au plaisir des relations humaines, à la création. Dans la gare, les lourds trains du XXe siècle sont remplacés par des petites cabines ferroviaires formant des convois modulables, souples et légers.