L'exposition de la cité végétale sous tente est conçue comme un passage entre une vingtaine de grandes toiles tendues entre une structure métallique d'échafaudage. Les toiles sont disposées en arête de poisson et en quinconce pour permettre au visiteur de se retrouver lors de son parcours en face de chaque toile et être complètement immergé dans l'univers de son auteur.
Pour une installation inchangée, les œuvres exposées font l'objet de deux scénographies possibles. La première demandant un temps de réalisation de nouvelles œuvres l'ordre de trois mois. La deuxième, plus ambitieuse nécessitera plus de 8 mois de travail et la création de plus de 20 peintures originales créées spécifiquement pour son site d'implantation.
L'exposition s'ouvre sur un cône, étoile à 8 branches, constitué d'une structure tubulaire supportant des toiles triangulaires imprimées. Une partie de celles-ci servent d'introduction à l'exposition et à l'approche biomimétique et futuriste des constructions. L'autre partie informe le visiteur sur le choix des matériaux durables de l'exposition et des sponsors.
Dans un ruisseau, lorsqu’un gros caillou émerge des flots, l'obstacle partage les eaux en deux puis se referment après l'avoir contourné. Cette surface de démarcation ondule d'un côté à l'autre, jusqu'à s'enrouler en volutes, alternant leur sens de rotation en s'amplifiant. Le chemin de l'exposition évoque l'hypothèse que la cité biomimétique a la même action sur le temps qui s'écoule que le caillou dans la rivière.
La structure portante des toiles est réalisée en tube d'acier et nœuds d'assemblages en acier, réutilisables un très grand nombre de fois. En fin de vie, toutes les pièces de ce grand mécano peuvent être recyclées à l'infini car composées d'un seul matériau. L'architecture textile est une des solutions les plus économes en matériaux et en énergie. Rapidement mise en place, elle convient aussi bien pour les toiles d'exposition que pour assurer une protection au soleil et aux intempéries. Après leur utilisation, les toiles seront toutes recyclées. Le chemin de promenade à travers le passage spatio-temporel est constitué d'écorces de pins et copeaux de bois stabilisés par du sable mélangé à de la dolomie afin d'aider le spectateur à se reconnecter au monde du vivant, thème de l'exposition.
L'EXPOSITION PREMIÈRE VERSION : PARCOURS À TRAVERS LES CITÉS VÉGÉTALES
L'exposition propose de partir à la découverte des différentes cités végétales, chacune adaptée aux spécificités de leur terroir, et de s'achever par une grande vue panoramique du lieu d'exposition d'ici un siècle. Placé à l'endroit de son modèle, le tableau pourra être comparé en permanence à l'existant. Cette nouvelle création servira aussi de visuel pour annoncer l'évènement dans les médias, pour les affiches, invitation etc…
L'EXPOSITION DEUXIÈME VERSION : LE PASSAGE SPATIO-TEMPOREL
Le passage est une immersion à travers des séquences visuelles évoquant l'évolution de la ville depuis le début de siècle précédent jusqu'à la fin de ce siècle. Le passage est constitué de grandes photos en noir et blanc réalisées en haute définition avec une chambre technique numérique de 40 millions de pixels au format de 4m/3m. Elles sont montées sur toile et retouchées en couleurs pour montrer les évolutions à venir de la cité, réconciliée avec son environnement naturel. La scénographie met en valeur la dimension temporelle de la cité et fait entrer le visiteur dans la quatrième dimension : le temps. L'espace entre les photographies s'ouvre progressivement en son centre pour faire apparaître le vaste panorama de la ville de demain.