Situé dans l’axe du piétonnier, au milieu de la place Fontainas, l’oiseau bleu est perché à sept mètres de hauteur sur un arbre mort, peint en blanc. Ses grandes ailes d’acier bleu, d’une envergure de près de trois mètres, se mettent à battre l’air souplement pour son envol, dés la perception de bruit émis au pied de son perchoir. Un simple appel dans son environnement proche suffit à sa mise en mouvement, durant encore une douzaine de secondes. L’oiseau, tourné vers la place de la Bourse, reluit de ses couleurs bleues métalliques au soleil, ou sous un projecteur la nuit.
Les ailes articulées sont aux trois quarts constituées d’un acier souple afin de rendre le mouvement de battements d’ailes le plus réaliste possible. La partie des ailes entre le corps et la fixation des pattes est rendue rigide par une double épaisseur de tôles. La souplesse des ailes amplifie le mouvement pour donner à la mécanique son aspect biomimétique. La mise en mouvement est réalisée par une tige en acier fixée à un petit moteur électrique à va-et-vient situé entre les pattes de l’oiseau.
La commande de la mise en mouvement du mécanisme se fait au moyen d’un boitier placé dans la cavité situé au milieu du tronc. L’ajout d’un réglage électronique permet de limiter les battements d’ailes à une durée variable, ainsi que la période de repos. Par sa hauteur, son envergure, sa couleur et son mouvement, l’oeuvre pourra être aperçue depuis la place de la Bourse jusqu’au bout de l’avenue de Stalingrad.